
LeMonde Job: WIV1499--0008-0 WAS LIV1499-8 Op.: XX Rev.: 08-04-99 T.: 06:56 S.: 111,06-Cmp.:08,07, Base : LMQPAG 03Fap:100 N
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VIII / LE MONDE / VENDREDI 9 AVRIL 1999 actualités
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A L’ETRANGER
Festival de poésie à Manhattan
Du 9 au 11 avril, le People’s Poetry Gathering se tiendra dans les
cafés, les parcs et les auditoriums de Manhattan. Le festival célé-
brera toutes les formes de poésie du sonnet au hip-hop, des vers
du poète écossais du XVIII
e
siècle Robert Burns aux textes publiés
sur Internet. On lira Le Corbeau d’Edgar Allan Poe dans un cime-
tière ; il y aura une joute entre rappers dont le vainqueur sera dé-
claré aux applaudissements ; des poètes country chanteront. Des
amateurs tenteront de se faire connaître, des poètes reconnus se-
ront également présents, comme le gagnant du prix Pulitzer Gal-
way Kinnell, qui fera une lecture de Federico García Lorca et par-
ticipera à un stage avec un poète brésilien, qui accroche ses
textes sur des cordes à linge pour qu’ils soient lus par les pas-
sants. Robert Bly lira l’Ode à mes chausssettes de Pablo Neruda,
assurera un atelier sur « mythologie et poésie », et discutera des
traditions orales avec Kewulay Kamara, un poète de Sierra Leone
qui descend d’historiens de tradition orale... Son œuvre est entre-
coupée de musique et d’improvisation. Il y aura également des
compositions de haïkus japonais et un concours de decima por-
toricaine : il s’agit de tirer une phrase d’un chapeau, destinée à
clore un poème de dix lignes. Sherman Alexie, l’auteur du scéna-
rio de Phoenix Arizona de Chris Eyre (sortie le 21 avril) tiré du re-
cueil de nouvelles éponyme (Albin Michel), participera à un
concours de poésie. Ces festivités sont organisées par City Lore,
une association qui organise des lectures et dispose d’une
bibliothèque entièrement consacrée à la poésie et à la culture
populaire.
b COLOMBIE : XII
e
Foire du livre
Plus de 400 exposants venus de neuf pays participent à la
XII
e
Foire internationale du livre de Bogota avec la Grande-Bre-
tagne comme invité d’honneur. Le thème cette année tourne au-
tour des « relations entre les villes et la littérature ». 250 écrivains
y sont attendus. Des expositions, des présentations de films, des
spectacles de théâtre et de musique accompagneront ces treize
journées.
b VENEZUELA : le XI
e
prix Rómulo-Gallegos
L’une des récompenses les plus prestigieuses de littérature latino-
américaine, le prix Rómulo-Gallegos, créé en 1964, sera attribué
le 2 juillet. 219 romans d’auteurs de 19 pays ont été sélectionnés.
Parmi les premiers auteurs récompensés, on relève les noms du
Péruvien Mario Vargas Llosa, du Colombien Gabriel García Már-
quez et du Mexicain Carlos Fuentes. La Mexicaine Angeles Mas-
tretta, qui a obtenu ce prix en 1997, présidera le jury cette année.
Passage en revues
b «Lignes»
Francis Marmande, Mathieu Bénézet, Jean-Paul
Curnier, Christophe Bident, Daniel Dobbels, Laurence
Louppe, Emmanuel Saulnier et Michel Surya sont les
maîtres d’œuvre d’un dossier intitulé Résistance de
l’art, des arts résistants. Francis Marmande y retrace
une histoire des écritures de la transgression, et s’in-
surge contre l’idée que cette notion puisse paraître dé-
passée en un temps où Salman Rushdie et Taslima
Nasreen ont été poursuivis à mort pour fait d’écrivain,
où des ouvrages, en France, sont condamnés avant
d’être écrits, où s’installe « partout un climat de néo-
puritanisme aigu, la surveillance généralisée, le despo-
tisme de l’opinion publique, le contrôle total, la précau-
tion utile, dictée par l’économie, des éditeurs, le tout
communication, le règne absolu du faux et la maladie de
la transparence ». Michel Surya, lui, accuse : ce ne sont
pas les médias qui ont domestiqué la pensée, mais les
intellectuels, devenus « domestiques », ou « hétéro-
nomes », intellectuels de pouvoir « comme il y eut,
avant eux, des intellectuels de parti » (n
o
36, mars 1999,
Hazan, 180 p., 100 F [15,24 ¤]).
b « Terrain »
Le dernier numéro de la revue d’ethnologie du mi-
nistère de la culture est consacré au « Beau ». On y
trouve des textes sur l’art des masques en Papouasie-
Nouvelle-Guinée et la pratique du « dédommagement
du désir », le langage de la beauté chez les Inuit du Ca-
nada, la faculté en milieux ouvriers de fabriquer des
œuvres d’art avec ferrailles et objets de brocantes, le
rituel faussement futile qu’est l’élection d’une Miss
Monde en Inde, la transformation des corps dans les
sociétés indiennes de la Côte nord-ouest (Canada), et
la révolutionnaire théorie de l’art proposée par l’an-
thropologue anglais Alfred Gell. Dans le même numé-
ro, un article sur le football dans la culture populaire à
Voutré, un petit village situé entre Laval et Le Mans
(n
o
32, mars, Editions du patrimoine, 65, rue de Riche-
lieu, 75002 Paris, tél. : 01-40-15-85-271, 66 p., 90 F
[13,72 ¤]).
b « Vertigo »
La revue d’esthétique et histoire du cinéma dirigée
par Christian-Marc Bosséno consacre un numéro au
« Lointain ». Etudes sur la contagion du plan moyen,
l’horizon du récit, le devoir du cinéaste de faire entrer,
tel Eisenstein, « la réalité dans la sphère d’action de la
fiction ». Pour appréhender le lointain comme inven-
tion formelle, regarder à la jumelle, tel James Stewart
dans Fenêtre sur cour, les vies qui défilent de tout le
voisinage. Zapper sur l’écran noir des nuits blanches
de nos maîtres-voyeurs. Voir Satyajit Ray, Rivette, An-
gelopoulos, Mizoguchi, Kiarostami, Pollet, Keaton, An-
tonioni, Oliveira, Tati, Godard, Wenders... Ou, comme
l’explique François Prodromidès, John Cassavetes, qui
possédait l’art, via ses gros plans, de jeter à ses person-
nages et à ses spectateurs « un espace à la gueule »
(n
o
18, éd. Jean-Michel Place, 160 p., 140 F [21,34 ¤]).
J.-L. D.
L’EDITION
FRANÇAISE
b L’Olivier s’attaque au Pom-
mier. Les éditions de L’Olivier
– département du Seuil depuis
1996 – ont assigné, le 22 mars, de-
vant le tribunal de grande instance
de Paris, la librairie Arthème
Fayard qui abrite Le Pommier.
L’arbre stylisé sur la couverture,
l’homophonie constituée par la
syllabe finale « .. ier » seraient une
imitation frauduleuse des marques
« éditions de L’Olivier ».
De plus, la collection « Romans &
plus » aux éditions du Pommier est
considérée comme un démar-
quage manifeste de « Fiction &
Cie », collection lancée par Le
Seuil en 1974. Les éditions du Pom-
mier, créant une « volonté de
confusion et de parasitisme »
(« actes révélateurs de concurrence
déloyale ») profiteraient ainsi de la
notoriété des éditions de L’Olivier.
Outre l’interdiction de l’utilisation
des termes « Romans & plus »,
M
e
Dominique de Leusse, pour Le
Seuil, réclame la condamnation
des éditions Fayard à verser
300 000 F (45 734 ¤) à titre de dom-
mages-intérêts ainsi que la publi-
cation du jugement à intervenir
dans cinq journaux ou revues au
choix de la demanderesse, sans
que le coût soit inférieur à 25 000 F
(3 811 ¤).
b Extrapole négocie pour rache-
ter Le Furet du Nord. Extrapole,
un réseau de cinq librairies racheté
en 1998 par Hachette Distribution
Service, a indiqué, le mardi 6 avril,
qu’il devrait finaliser prochaine-
ment la prise de contrôle des
douze librairies Le Furet du Nord
(actuellement entre les mains de
son président Christian Le Blan et
de Christian Toulouse). La société
anonyme lilloise, qui emploie
340 personnes, réalise un chiffre
d’affaires de 340 millions de francs
(51,8 millions d’euros).
Selon Extrapole, la Fnac, le grou-
pement Librairie du savoir et l’alle-
mand Bertelsmann étaient sur les
rangs pour reprendre les librairies
nordistes. Extrapole, qui prévoit
avant la fin de l’année l’ouverture
de quatre nouvelles librairies dont
deux en Pologne, a réalisé un
chiffre d’affaires de 300 millions de
francs (45,7 millions d’euros) en
1998. Ce rachat devrait lui per-
mettre de doubler sa taille et
d’avoir une plus forte puissance
d’achat.
b Le groupe Mango s’élargit. Di-
rigé par Hugues de Saint-Vincent,
le groupe Mango – spécialisé jus-
qu’alors dans les secteurs jeunesse,
sport et pratique − poursuit sa
stratégie de développement dans
la branche littérature. Après l’ac-
cueil, en 1997, des éditions Blanche
(spécialisées dans l’érotique), diri-
gées par Franck Spengler, et celui
des éditions Joëlle Losfeld, c’est au
tour de Jean-Loup Chiflet de lancer
sa maison d’édition. Nouveau dé-
partement de Mango Littérature,
Mots et Cie publiera sept titres en
1999 consacrés à l’humour.
AGENDA
b LE 11 AVRIL. VIRGILE. A Paris,
une lecture de L’Enéide, de Virgile,
est proposée dans une mise en
scène de Brigitte Jaques (de
10 heures à minuit, 36, quai du
Louvre, 75001 Paris ; tél. : 01-40-20-
84-00).
b LE 11 AVRIL. KENZABURO OÉ.
A Paris, la Bibliothèque publique
d’information organise une confé-
rence de René de Ceccatty autour
de l’œuvre de Kenzaburo Oé (à
17 heures, place Igor-Stravinsky,
75004 Paris ; tél. : 01-44-78-12-33).
b LE 12 AVRIL. POÉSIE. A Paris, la
BNF propose une conférence
d’Yves Bonnefoy suivie d’une lec-
ture des poèmes de Christian Do-
tremont par Lambert Wilson (à
18 h 30, Bibliothèque de l’Arsenal,
1, rue de Sully, 75004 Paris ; réserva-
tion : 01-53-79-49-49).
b LE 12 AVRIL. ÉDITION. A Paris,
la Bibliothèque publique d’infor-
mation organisera un débat, animé
par Florence Noiville, autour du
thème : « Promotion et publicité du
livre » (à 19 h 30 au Tipi, piazza
Centre Georges-Pompidou, 46, rue
Quincampoix, 75004 Paris ; tél. : 01-
44-78-46-41).
b LE 14 AVRIL. DIEU. A Paris, la
Bibliothèque nationale de France
organise, sur le thème « Quelques
effets de Dieu », une conférence de
Florence Delay intitulée « L’athlé-
tisme spirituel » suivie d’une table
ronde avec Frédéric Boyer, Sylvie
Germain et Patrick Kéchichian (à
18 h 30, BNF, quai François-Mau-
riac, 75013 Paris ; tél. : 01-53-79-59-
59).
b DU 14 AU 17 AVRIL. FOUCAULT.
A Caen et à Paris, à l’occasion du
dépôt des archives Foucault à l’Ins-
titut mémoires de l’édition contem-
poraine, le Centre Michel-Foucault
et l’IMEC organisent colloque, ex-
positions et projection (rens. : 02-
31-29-37-37 ou 01-53-34-23-23).
La mémoire sulfureuse de Lao She
Ferveur et tabou entourent la célébration en Chine du centenaire du grand maître de la littérature populaire
PÉKIN
de notre correspondant
U
ne tasse de thé, des lu-
nettes cerclées et un
buvard. Des clichés,
des rayons de livres et
des caricatures antijaponaises de
la guerre. Et cette phrase, surtout
cette phrase, agrandie, rivée au
mur : « Je verse mon sang chaud sur
le papier. » On visite le musée de
Lao She comme un lieu sacré. Les
œuvres du maître s’alignent der-
rière des vitres astiquées – manus-
crits, traductions –, reliques d’un
imaginaire romanesque où le culte
de la dérision nourrit la peinture
d’une Chine démise.
Le public vient flâner dans cette
maison traditionnelle à la cour pi-
quée de kakis secs et à la char-
pente badigeonnée d’un rouge
vermillon, sise dans une hutong
(ruelle) non loin d’un hideux
centre commercial de la rue
Wangfujin. « Il ne reconnaîtrait pas
son Pékin », murmure un visiteur à
la retraite, nostalgique de l’univers
de Lao She, celui du petit peuple
gouailleur des hutong que me-
nacent les pelleteuses des promo-
teurs de Hongkong alliés aux bu-
reaucrates de Pékin. Une date
s’étale sur l’agenda conservé de
l’écrivain : 24 août 1966. Lao She
avait quitté son domicile, ce ma-
tin-là, pour « se promener ». Il ne
reviendra pas chez lui. On l’a re-
trouvré noyé, la tête immergée
dans le lac de la Paix.
Trente-trois ans plus tard, la
Chine célèbre le souvenir du mar-
tyr. A l’occasion du centenaire de
sa naissance, un colloque a réuni,
en février, à Pékin, deux cents spé-
cialistes venus du monde entier.
On a longuement disserté sur l’hu-
mour ou sur l’identité mandchoue
de l’auteur. Signe des temps, les
échanges ont eu lieu dans une am-
biance plus décontractée que lors
d’un précédent colloque, en
1992, raté en raison de l’absence
des experts chinois. L’exégèse se
délie. Pour autant, on ne peut pas
encore tout dire sur Lao She. Les
circonstances de sa mort restent
un sujet éminemment épineux, si-
non tabou.
LOURD SILENCE
La thèse officielle est qu’il s’est
suicidé en se jetant dans le lac de
la Paix. Il ne souffrait plus, dit-on,
les brimades des gardes rouges qui
lui imposaient des séances d’auto-
critique à répétition. Au temple de
Confucius, les nervis l’avaient cin-
glé de sabres de bois d’opéra de
Pékin pour lui faire avouer ses
prétendus « crimes contre-révolu-
tionnaires ». Aujourd’hui, la pré-
posée municipale du musée de
Lao She n’épargne aucun détail de
ces exactions. Elle a potassé son
mémo : des hordes de dévoyés de
la révolution ont acculé l’écrivain
au suicide. Point final. Mais qui
ose constester en Chine cette ver-
sion érigée en vérité de granit ?
Qui s’aventure à suggérer, à l’ins-
tar du spécialiste français Paul Ba-
dy, que Lao She pourrait avoir été
purement et simplement assassi-
né ? Car si le désespéré avait plon-
gé dans le lac, pourquoi ses vête-
ments sont-ils restés secs ? La
question est d’importance. Elle
touche aux limites de l’exercice
d’introspection que la Chine s’au-
torise dès que l’on touche à la mé-
moire de la révolution culturelle.
Pour avoir exigé en 1986 que l’on
fasse toute la lumière sur la mort
de l’écrivain, un ancien dirigeant
de l’Association des études sur
Lao She s’est vu retirer sa carte du
Parti.
D’autres intellectuels inter-
rogent aujourd’hui la vérité offi-
cielle mais de manière plus
oblique. Sans aller jusqu’à mettre
en cause la théorie du suicide, ils
avancent une interprétation hété-
rodoxe des motivations de l’écri-
vain. Lao She victime d’une poi-
gnée d’excités ? Le sens de son
acte ne va-t-il pas au-delà ? N’est-
il pas plus radical ? « Il s’est suicidé
car il avait perdu toute confiance
dans le Parti communiste et en Mao
Zedong », assure un ancien anima-
teur de l’Association des études
sur Lao She qui préfère garder
l’anonymat – précaution qui en dit
long sur les inhibitions qui conti-
nuent d’entourer cette question
en Chine. Cette thèse de la foi
broyée sent le soufre. Elle est à
l’opposé de la vulgate qui conti-
nue de présenter Lao She comme
une personnalité officielle, acquise
au socialisme et au Parti, au point
d’avoir dénoncé – ce qui est triste-
ment vrai – d’autres écrivains lors
de la campagne de l’après-Cent
Fleurs (1957) contre les « droi-
tiers ». Ce Lao She-là avait en fait
cessé de créer. Pour avoir mis sa
plume au service de « cam-
pagnes », il s’était condamné à la
stérilité. Son œuvre, la vraie, celle
dédiée à la truculence des petites
gens assommées par la fatalité, re-
montait à l’élan pré-1949 – à l’ex-
ception notable de la Maison de
thé, écrite durant la brève détente
des Cent Fleurs. Singulière pour
l’époque, la pièce marquait en fait
le sursaut – éphémère – d’une ins-
piration que le laminoir idéolo-
gique avait déjà anémiée. En
marge du centenaire officiel, c’est
bien cette veine-là de l’héritage de
Lao She, satirique et insolent, qui
est aujourd’hui fêtée par le public.
Pour s’en convaincre, il suffit de
se rendre au Théâtre des Ouvriers,
bâtisse de béton sans âme située
au cœur du quartier populaire Hu
Fang Qiao, à deux pas de la rue
des antiquaires Liu Lichang. La re-
présentation de la Maison de thé
débute en fin d’après-midi, à
l’heure où les écoliers, le cou ceint
d’un foulard rouge, se ruent sur
les gâteaux à la crème des pâtisse-
ries. Le metteur en scène Gu Wei,
un fidèle de l’œuvre de Lao She, a
orchestré le récit selon l’art du qu-
ju, le théâtre populaire chanté
propre à la tradition pékinoise. La
pièce narre les tribulations de la
Chine sur un demi-siècle (1898-
1949) à travers le microcosme fé-
brile d’une maison de thé. Com-
ment mieux saisir l’actualité de
Lao She ? Les scènes sont riches
de résonances contemporaines
qui ravissent le public. Quand un
personnage (Chang le quatrième)
s’exclame : « Oui, j’aime mon pays,
mais de qui suis-je aimé ? », la salle
applaudit à tout rompre. Chacun
se reconnaît, encore aujourd’hui,
dans cette complainte du patrio-
tisme floué, du sacrifice mal ré-
compensé, de l’infortune inégale-
ment répartie. Lors de la
commémoration au Palais du
peuple, nul officiel ne s’était aven-
turé à broder sur le sujet. C’est
bien un double Lao She dont la
Chine célèbre le centenaire.
Frédéric Bobin
夝 Titres disponibles en France : La
Maison de thé (Ed. en langues étran-
gères, 1980), Le Bateau magique (Ed.
en langues étrangères, 1982), Gens de
Pékin (Gallimard, 1982), La Cage en-
trebâillée (Gallimard, 1986), L’Enfant
du Nouvel An (Gallimard, 1986), Le Ti-
reur de pousse (Ed. en langues étran-
gères, 1989), Un fils tombé du ciel (éd.
Arléa, 1989), Le Pousse-Pousse (éd.
Philippe Picquier, 1990), Quatre géné-
rations sous un même toit (Mercure
de France, tome I : 1996, tome II :
1998).
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