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COMMUNICATION
LE MONDE / SAMEDI 16 OCTOBRE 1999
Le déclin des « Sunday
papers » britanniques
Jadis institutions du jour du
Seigneur, les journaux domini-
caux britanniques connaissent
de grandes difficultés. Au cours
de la dernière décennie, leur ti-
rage total est tombé de 18 mil-
lions d’exemplaires à 14,8 mil-
lions. La chute des ventes touche
l’ensemble des titres, à l’excep-
tion du Sunday Times et du Mail
on Sunday. Les tabloïds (Sunday
Mirror et Sunday Express) et les
journaux de qualité de gauche
comme The Observer ou The Inde-
pendent on Sunday sont parti-
culièrement touchés par cette
baisse. Selon le consultant Roy
Greenslade, le développement
des éditions du samedi des quo-
tidiens nationaux, l’évolution des
loisirs dominicaux en dehors du
foyer et le succès des chaînes de
télévision sportives expliquent ce
marasme qui s’est fortement ag-
gravé au cours des deux der-
nières années. – (Corresp.)
Grandes manœuvres dominicales dans la presse suisse
DÉPÊCHES
a PRESSE : le conseil de surveil-
lance de La Voix du Nord a déci-
dé officiellement de vendre La
Liberté de l’Est, filiale à 65 % du
groupe lillois, mercredi 13 octo-
bre. La vente à des « partenaires
de l’Est » Est républicain et Répu-
blicain Lorrain (actionnaire à
35 %) – est conditionnée à la ga-
rantie de l’emploi, de l’identité ré-
dactionnelle et de l’outil indus-
triel. Le montant de la transaction
est d’un peu plus de 29 millions de
francs pour les 65 % de La Liberté
de l’Est, qui a renoué avec les bé-
néfices et réalise un chiffre d’af-
faires de 88 millions de francs.
(Corresp.)
a AGENCES DE PRESSE : Lionel
Jospin estime que le projet de
plan stratégique de l’Agence
France Presse (AFP) « doit
d’abord être examiné au sein de
l’AFP ». « Je vais voir comment les
choses évoluent et, en fonction de
cela , j’aurai un point de vue à ex-
primer », a déclaré le premier mi-
nistre, jeudi 14 octobre, en marge
des assises de l’Association des
petites villes de France à Léognan
(Gironde).
Le CSA cherche sa place dans la régulation d’Internet
PROFESSIONNELS d’Internet et
de l’audiovisuel et juristes étaient
réunis, jeudi 14 octobre, sous l’égide
du Conseil supérieur de l’audiovi-
suel (CSA) pour une journée
d’étude sur Internet. Les partici-
pants ont d’abord tenté de définir la
place de la communication audiovi-
suelle sur la Toile. Alain Le Diber-
der, directeur des nouveaux pro-
grammes à Canal+ a soutenu que
les produits éducatifs et d’informa-
tion sont ceux qui se développent le
plus et qu’« Internet est un manchot
en matière de distraction ». Une ma-
nière d’affirmer qu’il n’est pas un
concurrent sérieux pour la télévi-
sion.
Le député PS, Patrick Bloche, au-
teur des amendements au projet de
loi sur l’audiovisuel a réaffirmé que
« la communication par réseau n’est
pas la communication audiovi-
suelle » et qu’elle n’a pas besoin
d’être régulée par un organisme
spécifique, tel que le CSA.
La plus grande partie des débats
a justement été consacrée aux dif-
férents modes de contrôle et de ré-
gulation d’Internet. Jean-Jacques
Gomez, premier vice-président du
tribunal de grande instance de Paris
a rappelé que le droit s’applique à
Internet, notamment pour tout ce
qui concerne la vie privée, le res-
pect de l’enfant, les droits d’auteur
et des marques. En revanche, il a re-
connu que la compétence territo-
riale du juge constitue une limite à
l’efficacité de son action face à cette
Toile qui permet de diffuser une in-
formation sur toute la planète.
DANGER DE L’ANONYMAT
Les professionnels ont rappelé
qu’ils ont rédigé une sorte de charte
de fonctionnement « Pratiques et
usages », mais ils ont souligné le
danger de l’anonymat, « qui est la
base de tous les dérapages ». « Il fau-
dra une régulation internationale »,
a souhaité Jean-Louis Piette, direc-
teur délégué pour les affaires euro-
péennes et communautaires au
groupe Lagardère. Après avoir re-
douté « la création de paradis d’In-
ternet, comme il y a des paradis fis-
caux », il a estimé que
l’établissement de critères de label-
lisation ne peut pas relever des
seuls professionnels.
Professeur de droit, Marie-Anne
Frison-Roche a estimé que l’appli-
cation du droit général de la
concurrence n’était pas suffisante
et elle a plaidé pour « une interpé-
nétration des outils » et «un
échange entre les doctrines de régu-
lation pour obtenir une doctrine co-
hérente ».
« Tous les acteurs ont un rôle à
jouer », a estimé Isabelle Falque-
Pierrottin, auteur du rapport du
Conseil d’Etat, qui a inspiré les déci-
sions de Lionel Jospin, premier mi-
nistre, sur la régulation d’Internet.
Après avoir décrit « les limites de
l’approche normative classique dans
un univers international décentrali-
», elle a défendu l’idée d’un orga-
nisme de corégulation pour «éla-
borer des règles de fonctionnement et
de comportements », pouvant
contribuer à la réflexion sur le plan
international.
En conclusion, Hervé Bourges,
président du CSA, a estimé que l’ex-
pertise acquise par l’organisme qu’il
préside sur la signalétique appli-
quée aux émissions de télévision lui
donne une légitimité pour la labelli-
sation sur le Web. Il a aussi plaidé
pour la « diversité culturelle » : «On
doit se demander si les pouvoirs pu-
blics n’ont pas pour première mission
de donner à des sites offrant de l’in-
formation d’intérêt général des aides
adaptées. »
Françoise Chirot
« Le Parisien » se lance dans la bataille de la presse du dimanche
Après « L’Equipe », le groupe Amaury crée une édition dominicale en Ile-de-France et dans l’Oise,
avec un objectif de 210 000 exemplaires, tandis que le « Journal du dimanche » se renforce avec un cahier parisien
AVEC la sortie du Parisien-Di-
manche, le 17 octobre, le groupe
Amaury s’attaque pour la
deuxième fois au marché de la
presse dominicale. Le projet mûrit
depuis plus de cinq ans au siège de
Saint-Ouen. Forts du succès de
L’Equipe-Dimanche, lancé après la
Coupe du monde de football – qui
affiche, depuis le début de l’année,
une diffusion de 273 000 exem-
plaires –, les dirigeants du groupe
ont franchi le pas en proposant une
nouvelle édition du quotidien ré-
gional pour les lecteurs de Paris,
d’Ile-de-France et de l’Oise. Le pari
est risqué. Avec l’objectif d’at-
teindre rapidement 210 000 exem-
plaires et un équilibre en 2001,
Jacques Guérin, le directeur géné-
ral, poursuit la mise en œuvre d’un
plan de croissance et d’expansion
destiné à rétablir l’équilibre des
comptes. Une première étape a été
franchie avec le « toilettage » de la
maquette du quotidien et de son
édition nationale, Aujourd’hui.
L’opération se serait traduite par
une augmentation des ventes de
3 % à 4 %, malgré d’importants re-
tards de distribution dus aux diffi-
cultés techniques de l’imprimerie.
Quotidien du septième jour ou
journal dominical ? Le Parisien-Di-
manche ne devrait guère se distin-
guer de l’édition habituelle. Il a été
conçu dans une « stratégie de fidéli-
sation pour inciter les lecteurs à nous
lire tous les jours », précise Jacques
Guérin. Dans cette logique, peu de
bouleversements ont été apportés.
Journal de proximité et traitement
de l’actualité chaude : la ligne édi-
toriale du Parisien s’appliquera à
l’édition dominicale.
Elle proposera un traitement ex-
haustif des résultats sportifs et des
événements de la région. Mais
seule l’édition de l’Oise conservera
un cahier spécifique. Avec une qua-
rantaine de pages pour un prix qui
passera de 5 à 6 francs par rapport
à la semaine, Le Parisien-Dimanche
devrait être étoffé de rubriques de
détente et de loisirs.
CRÉER DES POINTS DE VENTE
Avant le lancement de ce projet,
deux obstacles ont dû être surmon-
tés. En interne, un accord, signé en
juin avec les syndicats, a prévu
l’embauche de vingt-cinq journa-
listes dans une rédaction qui en
comptait 287. Cette augmentation
se justifie par un fonctionnement
en continu, sept jours sur sept, et
par l’application de la réduction du
temps de travail à 35 heures.
Deuxième handicap : la distribu-
tion, dans une région où la moitié
des points de vente sont fermés le
dimanche. Soucieux de « ne pas
fragiliser le réseau existant », les di-
rigeants du Parisien ont cherché des
points de diffusion complémen-
taires, dans des commerces de
proximité et par la vente à la criée.
Appartenant au même groupe,
Le Parisien et L’Equipe espèrent
toutefois représenter un niveau de
ventes suffisant pour susciter l’ou-
verture de kiosques supplémen-
taires.
L’arrivée de cette concurrence ne
semble pas inquiéter outre mesure
l’équipe du Journal du dimanche
qui, jusqu’alors, occupait seul le
terrain en région parisienne. « Se-
rein mais attentif », Jean-Claude
Maurice, directeur de la rédaction
du JDD, préfère souligner la fabu-
leuse progression de la presse do-
minicale. En un an, ce marché a ga-
gné plus d’un million
d’exemplaires, alors qu’il représen-
tait une diffusion de 3,5 millions en
1997. Depuis, Ouest-France, Le Télé-
gramme de Brest et les quotidiens
du groupe Hersant dans l’Ouest se
sont lancés dans l’aventure.
A la faveur d’une relance en
mars, le JDD a reconquis une partie
de son lectorat perdu. Passée sous
la barre des 300 000 exemplaires
(298 000) en 1998, la diffusion ac-
tuelle serait remontée à un peu
plus de 315 000, dont 140 000 en ré-
gion parisienne, alors que l’hebdo-
madaire du groupe Hachette – éga-
lement actionnaire à 25 % du
groupe Amaury – s’est fixé pour
objectif de gagner 50 000 numéros
en trois ans. La formule a bénéficié
d’une modification de son format
et de nouvelles conditions d’im-
pression à l’imprimerie du
Monde –, et reste pour l’instant li-
mitée à l’Ile-de-France et aux ré-
gions de diffusion proches. Ces
changements ont favorisé une
nette augmentation des capacités
et des ressources publicitaires, en
hausse de 70 %, assurant dès 1999
un retour à l’équilibre, selon l’édi-
teur.
En prévision de l’arrivée du Pari-
sien-Dimanche, le JDD a créé, fin
septembre, un supplément « Pa-
ris » auquel s’ajoute le supplément
« Fémina » de Hachette pour un
prix de 8 francs. Mais il n’envisage
pas de lancer d’autre contre-offen-
sive pour tenter de conserver les
quelque 30 % à 35 % de lecteurs fi-
dèles au Parisien qui se reportent
sur lui le dimanche, et que le
groupe Amaury entend bien ré-
cupérer. « Nous comptons, au
contraire, renforcer notre offre édito-
riale vers le haut de gamme », as-
sure le directeur de la rédaction.
Selon lui, « les lecteurs du dimanche
attendent un autre journal que celui
qu’ils lisent durant la semaine ». Le
JDD ne désespère pas non plus de
bénéficier de nouvelles possibilités
d’impression, dans l’Ouest et le
Sud, où il reste édité en grand for-
mat.
Deux formules et deux prix diffé-
rents : la bataille entre Le Parisien-
Dimanche et le Journal du di-
manche peut commencer. Elle sera
observée avec attention par les
autres titres de la presse nationale
qui, à des degrés divers, réflé-
chissent à une amélioration de
leurs éditions du week-end.
Michel Delberghe
BERNE
de notre correspondant
Cinq ans après la disparition en 1994 de La
Suisse de Genève, la Suisse romande disposera
prochainement de deux, voire trois, journaux
dominicaux. Défiant le monopole du Matin-
Dimanche du groupe lausannois Edipresse,
l’éditeur zurichois Ringier s’apprête à lancer
fin novembre dimanche.ch. Edipresse a aussi-
tôt réagi en annonçant une nouvelle formule
du Matin et en réactualisant un projet d’édi-
tion dominicale du quotidien genevois Le
Temps. Une équipe a été constituée et plu-
sieurs études sont en cours.
Alors qu’un accord tacite avait jusqu’à
présent permis aux deux groupes de se parta-
ger l’essentiel du marché romand (les maga-
zines L’Illustré et L’Hebdo pour Ringier, les
quotidiens 24 Heures, Le Matin, La Tribune de
Genève et Le Temps pour Edipresse), les diver-
gences d’intérêts ont éclaté à la mi-septembre,
quand Ringier a révélé la création d’un nou-
veau journal dominical de langue française.
Depuis, les rédactions sont en effervescence et
les deux concurrents ne semblent pas vouloir
se faire de cadeaux, sur fond de chassé-croisé
des journalistes entre les deux groupes.
En proposant un nouveau titre, Ringier s’en
prend au monopole de fait de son rival lausan-
nois sur le marché particulièrement rentable
de la presse dominicale romande. Tirant à
230 000 exemplaires et se prévalant de
600 000 lecteurs pour une région de moins
d’un million et demi d’habitants, Le Matin-Di-
manche profite largement de sa position do-
minante : la page de publicité coûte deux ou
trois fois plus qu’en semaine, tandis que le
chiffre d’affaires de l’hebdomadaire se situe
entre 60 et 70 millions de francs suisses par an
(240 à 280 millions de francs).
MARCHÉ EXIGU
Les responsables de Ringier avancent qu’ils
souhaitent élargir la concurrence en propo-
sant un journal différent, de lecture rapide et
s’adressant à un public plus jeune. Principal
éditeur du pays et propriétaire du journal à
grand tirage Blick, Ringier affirme également
sa volonté d’être présent dans les trois régions
linguistiques du pays après sa participation au
lancement du journal dominical Il Caffè en
Suisse italienne.
Une douzaine de journalistes s’activent à
préparer la naissance de dimanche.ch. Le nou-
veau journal reprendra une partie des articles
de SonntagsBlick, qui seront adaptés en fran-
çais. Moins volumineux que Le Matin, il sera
aussi deux fois moins cher, son prix ne devant
pas dépasser 2 francs suisses (8 francs) pour
48 pages. Ringier prévoit un tirage de
50 000 exemplaires et un chiffre d’affaires an-
nuel de 8 à 10 millions de francs suisses dans
les cinq ans.
Le marché romand n’est-il pas trop exigu
pour compter plus d’un journal dominical ? De
telles considérations avaient conduit, en mars
1998, à la fusion du Nouveau Quotidien de Lau-
sanne et du Journal de Genève pour donner
naissance au Temps. En 1993 déjà, Le Nouveau
Quotidien avait dû renoncer à son édition do-
minicale. Une autre tentative, celle d’Info Di-
manche à Genève, avait fait long feu en mars,
après moins d’une année d’existence.
Jean-Claude Buhrer
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