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LeMonde Job: WMQ1610--0004-0 WAS LMQ1610-4 Op.: XX Rev.: 15-10-99 T.: 10:51 S.: 111,06-Cmp.:15,11, Base : LMQPAG 42Fap: 100 N
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4 / LE MONDE / SAMEDI 16 OCTOBRE 1999 INTERNATIONAL
Un gouvernement indien dans la continuité
NEW DELHI
de notre correspondante
C’est un ministère géant, vingt-
six ministres, quarante-quatre se-
crétaires d’Etat, représentatif des
vingt partis de l’Alliance démocra-
tique nationale (NDA), victorieuse
aux législatives, que va présider le
premier ministre indien, Atal Biha-
ri Vajpayee. Après le refus du puis-
sant ministre en chef de l’Andhra-
Pradesh de participer au gouverne-
ment, les cinq principaux partis de
la coalition gouvernementale se
sont taillé la part du lion, obtenant
des ministères pleins alors que les
plus petits partis n’ont droit qu’à
des secrétariats d’Etat. Les natio-
nalistes hindous du BJP (Parti du
peuple indien) ont dix-sept mi-
nistres (dont le premier), et le Ja-
nata dal, dont le ralliement a été
plus qu’utile au Bihar, en a quatre.
Les Sudistes du DMK, au pouvoir
au Tamil Nadu, ont deux ministres,
de même que les extrémistes hin-
dous du Shiv Sena, présents à
Bombay, capitale économique et
financière, le Trinamul Congress,
implanté à Calcutta, étant repré-
senté par son chef, M
me
Mamata
Banerjee.
M. Vajpayee a choisi la continui-
té pour les principaux ministères :
L. K. Advani (BJP) garde l’intérieur,
Jaswant Singh (BJP), les affaires
étrangères, et Jaswant Sinha (BJP),
les finances. Controversé et très
critiqué par l’opposition pour le
dérapage de Kargil (Cachemire),
George Fernandes (Janata U) garde
pour sa part la défense. A un mo-
ment l’affaire du Cachemire
risque de revenir sur le devant de
la scène, M. Vajpayee a donné un
secrétariat d’Etat à Omar Abdullah,
député de Srinagar, capitale d’été
du Cachemire indien et fils du mi-
nistre en chef du Cachemire.
Les développements au Pakistan
vont retenir toute l’attention de
M. Vajpayee. Outre le Pakistan, la
priorité du troisième gouverne-
ment Vajpayee va être de redresser
les finances du pays, mises à mal
par l’affaire du Cachemire et les six
mois d’immobilisme dus à l’appel
aux élections.
Fr. C.
Nouvelles et violentes manifestations en Indonésie
DJAKARTA
de notre envoyé spécial
Le centre de Djakarta a été, de
nouveau, le théâtre de violents af-
frontements. Dans la nuit du jeu-
di 14 au vendredi 15 octobre, au
moment même où le président
B. J. Habibie défendait, devant le
Parlement, sa candidature à l’élec-
tion présidentielle du 20 octobre,
des milliers d’étudiants ont bom-
bardé de bouteilles incendiaires, de
pierres et de bâtons, les forces de
l’ordre. Celles-ci ont riposté à l’aide
de grenades lacrymogènes et de ca-
nons à eau. Entre le siège du Parle-
ment et le centre d’affaires de la ca-
pitale, des axes routiers ont pris
l’allure de champs de bataille. Ven-
dredi matin, alors que des manifes-
tations reprenaient, un premier bi-
lan faisait état de dizaines de
blessés.
Réclamant notamment le retour
de l’armée dans ses casernes et la
« traduction en justice de Suharto et
de ses courtisans », les étudiants en-
tendent faire capoter la candida-
ture à la présidence de B. J. Habi-
bie, que Suharto s’était donné
comme successeur en 1998. Que
Habibie ait proposé le général Wi-
ranto, commandant en chef des
forces armées, comme candidat à
la vice-présidence, n’a pu que ré-
veiller l’ire des étudiants, dont les
précédents affrontements avec les
forces de l’ordre, fin septembre,
avaient fait au moins sept morts,
en majorité par balles. De leur côté,
des centaines de militants du PDI-P,
le parti arrivé en tête aux élections
générales du 7 juin, ont tenu un
meeting en plein centre-ville, pour
annoncer que le pays avait le choix
entre la « révolution » et l’élection à
la présidence de leur populaire lea-
der, Megawati Sukarnoputri, fille
aînée du père de l’indépendance.
UN PLAIDOYER SANS SURPRISE
Pour des raisons de sécurité, la
parution du président Habibie de-
vant l’Assemblée consultative du
peuple (MPR) a été reportée d’une
heure. Le bilan du mandat de seize
mois du chef de l’Etat, dont l’expo-
sé a duré près de trois heures et sur
lequel le MPR se prononcera same-
di, a pris l’allure d’un plaidoyer pro
domo sur le « redressement » de
l’économie, les réformes politiques
et la décentralisation des pouvoirs.
Il s’est montré beaucoup plus dé-
fensif sur la gestion de l’affaire ti-
moraise, ou allusif sur les scandales
financiers et les enquêtes abandon-
nées concernant la fortune de la fa-
mille de Suharto. Jeudi matin,
comme en lever de rideau, un tri-
bunal avait renoncé à l’inculpation
pour corruption de Tommy Man-
dala Pura, fils cadet de Suharto.
Dénué de surprises et interrom-
pu à quelques reprises, le discours
de B. J. Habibie n’a provoqué au-
cun électrochoc susceptible de re-
mettre sur les rails une candidature
à la présidence visiblement impo-
pulaire. Son rejet par le MPR signi-
fierait probablement la fin de la
carrière politique de Habibie. «Ce
discours devrait être rejeté », a dé-
claré Megawati. « Il ne contient rien
de substantiel et la validité des
chiffres avancés est discutable », a
estimé Ikrar Nusa Bhakti, de l’Insti-
tut indonésien des sciences. «Le
président n’a pas dit combien de
gens avaient été tués sous son man-
dat », a jugé l’un de ses collègues,
Hermawan Sulistyo, au Jakarta
Post.
Des manifestations antigouver-
nementales ont également eu lieu,
jeudi, dans plusieurs autres
grandes villes de l’archipel. En pré-
vision de l’afflux de dizaines de mil-
liers d’opposants à Djakarta dans
les prochains jours, la capitale est
quadrillée par quelque quarante
mille policiers et miliciens. Des bar-
rages routiers ont été mis en place
pour isoler l’agglomération. De
l’avis général, si son discours n’est
pas rejeté par le MPR et si Habibie
maintient sa candidature à la pré-
sidence, la situation devrait devenir
explosive.
Jean-Claude Pomonti
L’armée pakistanaise décrète l’état d’urgence
et s’empare du pouvoir exécutif
Plusieurs ministres du gouvernement de Nawaz Sharif ont été arrêtés
Après l’échec de négociations pour trouver un
cadre constitutionnel au putsch qui a renversé,
mardi, le premier ministre Nawaz Sharif, l’ar-
mée pakistanaise a décrété, dans la nuit du jeu-
di au vendredi 15 octobre, l’état d’urgence. Les
Assemblées ont été « suspendues » ; le pré-
sident Rafic Tarar reste en place, mais doit se
soumettre au chef de l’armée, le général Pervez
Moucharraf, proclamé chef de l’exécutif.
ISLAMABAD
de notre envoyée spéciale
L’armée a franchi le pas. Le Pa-
kistan est passé, vendredi 15 octo-
bre, à l’aube, « sous le contrôle des
forces armées » qui ont déclaré
« l’état d’urgence », un pas de
moins que la loi martiale. Selon
« l’ordre constitutionnel n° 1 », daté
du 12 octobre, soit le jour du ren-
versement du premier ministre élu,
Nawaz Sharif, le chef de l’armée,
Pervez Moucharraf, assure « les
pouvoirs exécutifs et la Constitution.
L’Assemblée nationale, le Sénat ainsi
que les quatre assemblées provin-
ciales ont été suspendus ». La pro-
clamation souligne que les déci-
sions qu’elle contient ne pourront
pas être contestées devant une
cour de justice. Et les droits fonda-
mentaux prévus par la Constitution
ne pourront avoir force de loi que
dans la mesure où « ils ne seront
pas en conflit avec la proclamation
de l’état d’urgence ou avec des
ordres donnés dans le futur ». Les
ministres du gouvernement Sharif,
dont plusieurs ont été arrêtés,
cessent d’exercer leurs fonctions.
Et, si le chef de l’Etat, le président
Rafic Tarar, reste en fonctions, il
doit se soumettre à l’autorité du
nouveau chef de l’exécutif.
Cette solution extrême, qu’au-
cun responsable n’envisageait sé-
rieusement, jeudi, et que le porte-
parole de l’armée avait lui-même
écartée, est sans doute le résultat
de l’échec des négociations pour
réconcilier l’inconciliable : c’est-à-
dire avoir, dans un cadre constitu-
tionnel, un gouvernement intéri-
maire qui ne serait pas responsable
devant le Parlement. Pressés par le
temps, les militaires ont, semble-t-
il, décidé qu’ils n’avaient d’autre
solution pour l’instant que de
prendre complètement les choses
en mains. Une première indication
avait été donnée, jeudi, lorsque
l’armée a investi le Parlement et
demandé aux fonctionnaires et
quelques députés présents d’éva-
cuer les lieux. Avant le renverse-
ment de Nawaz Sharif, une réu-
nion de la Chambre avait été
décidée pour ce vendredi. Les mili-
taires n’ont pas voulu prendre le
risque de voir celle-ci voter son re-
tour ou faire appel à la Cour su-
prême. Bien qu’aucun député n’ait
défendu le premier ministre déchu,
leurs opinions demeuraient incer-
taines. « Tant qu’il n’y a pas eu de
réunion collective, il est difficile de
dire combien de députés le soutien-
dront », nous affirmait jeudi, Fak-
har Imam, député de la Ligue mu-
sulmane, parti de Nawaz Sharif.
« OPTION ULTIME »
« Si les autorités civiles ne coo-
pèrent pas et que l’armée se sent
frustrée, elle prendra une approche
très ferme, mais c’est l’option ul-
time », nous disait jeudi le général,
en retraite, Talaat Massoud. L’état
d’urgence n’était pas la solution
préférée de l’armée : un projet
pour donner à la destitution de Na-
waz Sharif un statut constitution-
nel était prêt jeudi soir. Le pré-
sident de la Cour suprême, le chef
de l’Etat, un proche de la famille
Sharif ont-ils refusé de l’entériner ?
C’est possible.
Dès mardi soir, alors que l’armée
avait pris position autour de la
maison du premier ministre, le chef
du 10
e
corps, basé à Rawalpindi,
près d’Islamabad, le lieutenant gé-
néral Mahmoud Ahmed, avait pas-
sé près de douze heures à tenter de
le convaincre de démissionner. Le
général Moucharraf aurait aussi
demandé au président Rafic Tarar
d’user de son influence pour obte-
nir la démission du premier mi-
nistre. Depuis deux jours, les hauts
responsables de l’armée négo-
ciaient pour tenter d’éviter le re-
cours à l’état d’urgence. Des diver-
gences subsistaient parmi les hauts
responsables militaires : certains
estimant que seule l’armée était en
mesure d’offrir un gouvernement à
même d’assurer le bien du Pakis-
tan.
En fait, si l’exécution du coup
avait été préparée de longue date
dans les moindres détails et s’est
réalisée « sans fautes » et sans vio-
lences, les militaires n’avaient pas
de véritable plan. Celui-ci aurait été
difficile à organiser sans fuites. Or
ils ne pouvaient se permettre d’at-
tendre trop longtemps, notam-
ment pour des raisons écono-
miques (l’effondrement, jeudi, de
la Bourse de Karachi en est une il-
lustration).
Désormais seul maître à bord, le
général Moucharraf va devoir très
vite convaincre la communauté in-
ternationale de ses bonnes inten-
tions, s’il veut espérer en recevoir
quelque soutien. Déjà les militaires
ont pris soin d’envoyer des mes-
sages tous azimuts aux gouverne-
ments étrangers pour les assurer
que le Pakistan tiendrait tous ses
engagements internationaux. L’un
des premiers d’entre eux est le
remboursement, avant la fin de
l’année, de 400 millions de dollars,
que le Pakistan pourra difficile-
ment honorer sans la troisième
tranche de l’aide du Fonds moné-
taire international : 280 millions de
dollars étaient en négociation pour
être versés vers la fin octobre.
PLAN DE RÉFORMES
Pour l’instant, le général Mou-
charraf n’a mis aucune limite de
temps à l’intervention directe de
l’armée et n’a pas dévoilé ses inten-
tions sur le futur gouvernement.
Des technocrates devraient toute-
fois y être associés. Et déjà, laisse-t-
on entendre, les militaires exa-
minent un certain nombre de can-
didatures possibles. Selon le News
Intelligence Unit, les hauts respon-
sables de l’armée, en consultations
avec des experts, prépareraient un
plan global de vastes réformes
pour remettre le Pakistan sur les
rails. « Les jours des Bhutto et Sharif
sont passés et ceux qui ont pillé ce
pays à la faveur du jeu politique se-
ront forcés de rembourser leur dû au
peuple et aux institutions de l’Etat »,
a affirmé un haut responsable cité
par The News. Le général Mouchar-
raf pourrait d’ailleurs faire entéri-
ner son plan de réformes par une
consultation populaire qui lui don-
nerait la légitimité nécessaire.
CONTRE LA CORRUPTION
Il apparaît d’ores et déjà certain
que Nawaz Sharif, qui aurait été
emmené dans sa maison de Re-
wind où il est en état d’arrestation,
passera en jugement pour corrup-
tion. La Banque centrale du Pakis-
tan a gelé, vendredi, tous les
comptes bancaires du premier mi-
nistre renversé, ainsi que ceux de
plusieurs hommes politiques. L’ex-
premier ministre Benazir Bhutto,
poursuivie pour corruption, n’a,
elle non plus, rien à attendre d’offi-
ciers décidés à aller jusqu’au bout
dans une action qui sera considé-
rée comme salvatrice par les Pakis-
tanais, si elle n’épargne personne.
Jusqu’où, toutefois, les militaires
pourront-ils aller dans cette voie,
alors qu’aucune institution pakista-
naise n’échappait à la corruption ?
Cela reste à voir.
L’absence totale, au Pakistan, de
réactions négatives au renverse-
ment de Nawaz Sharif a certaine-
ment encouragé l’armée à prendre
les choses en mains. Celle-ci consi-
dère que l’approbation tacite de la
rue est la meilleure réponse aux
critiques occidentales sur le non-
respect de la démocratie. « Beau-
coup de gens qui, comme moi, sont
sincèrement attachés à la démocra-
tie pensent que, pour la préserver,
vous ne pouvez pas permettre à Na-
waz Sharif ou Benazir Bhutto de re-
venir », affirme le général Mas-
soud. « Nous devons restaurer la
démocratie, mais sur des bases plus
solides et plus sûres », ajoute-t-il. A
Islamabad, où la situation est nor-
male, l’inquiétude régnait vendredi
chez l’homme de la rue qui, visible-
ment, n’a pas oublié les années de
loi martiale du général Zia-ul-Haq.
Pour garder le soutien populaire
dont ils ont besoin pour convaincre
la communauté internationale du
bien-fondé de leur action, les mili-
taires devront rapidement faire
bouger les choses, sur le plan
économique et de la sécurité no-
tamment. Une tâche pour le moins
délicate, compte tenu de l’état dans
lequel ils prennent les rênes du Pa-
kistan.
Françoise Chipaux
« Vache folle » : les experts
de Bruxelles ajournent leur rencontre
BRUXELLES. Le comité européen des spécialistes des maladies à
prions de la Commission européenne, réuni jeudi 14 octobre à
Bruxelles, a finalement décidé d’ajourner cette rencontre due au re-
fus français de lever l’embargo frappant les viandes bovines britan-
niques. Selon le porte-parole de David Byrne, commissaire européen
en charge de la protection des consommateurs, les experts ont écou-
« une communication » du docteur Dominique Dormont, membre
de ce comité et président du comité scientifique de l’Agence fran-
çaise de sécurité sanitaire des aliments. Ils ont aussi demandé au
Royaume-Uni de « clarifier leurs chiffres sur l’incidence de l’encépha-
lopathie spongiforme bovine ». Les seize experts sont convenus de se
retrouver le 25 octobre. Leurs conclusions seront alors transmises au
comité scientifique directeur de la Commission européenne. L’éven-
tualité d’une action de Bruxelles contre la France semble, d’ici là, ex-
clue.
Israël commence à libérer
des prisonniers palestiniens
ASHKELON. Israël a commencé à libérer, vendredi 15 octobre, un
premier groupe de prisonniers palestiniens sur un contingent prévu
de 151, en vertu d’un arrangement consécutif à l’accord signé le
5 septembre à Charm el-Cheikh, en Egypte. Parmi eux, 37 sont des
ressortissants étrangers. Conformément à l’accord de Charm el-
Cheikh, Israël a déjà libéré 199 prisonniers et doit en élargir un
nombre indéterminé en décembre. Les 151 prisonniers libérés ven-
dredi auraient dû retrouver la liberté depuis le 8 octobre, mais un li-
tige sur l’identité de plusieurs dizaines d’entre eux a retardé
l’échéance. Par ailleurs, le premier ministre israélien, Ehoud Barak, a
prévenu, jeudi, qu’il recourrait à la force si les colons n’évacuaient
pas volontairement 10 des 42 colonies sauvages installées en Cisjor-
danie, comme ils s’y sont engagés, en vertu d’un « compromis » passé
avec lui et contesté par les Palestiniens. – (AFP.)
DÉPÊCHES
a ALLEMAGNE : la Maison Blanche a démenti, jeudi 14 octobre,
que le président américain Bill Clinton soit intervenu auprès du
chancelier allemand, Gerhard Schröder, pour que Berlin fasse une
offre plus généreuse dans le dossier de l’indemnisation des travail-
leurs forcés sous le nazisme (Le Monde du 9 octobre). L’Allemagne a
proposé le versement de 3,3 milliards de dollars pour les quelque
deux millions de survivants, les deux tiers étant à la charge de l’in-
dustrie, le reste à celle de l’Etat allemand. – (AFP.)
a BIRMANIE : un envoyé spécial de l’ONU, Alvaro de Soto, et un
représentant de la Banque mondiale sont arrivés jeudi 14 octobre
à Rangoun pour une mission discrète mais jugée cruciale pour tenter
de débloquer l’impasse politique. M. de Soto, sous-secrétaire général
pour les affaires politiques, a effectué il y a un an une visite explora-
toire à Rangoun durant laquelle, selon des sources diplomatiques, il
a proposé à la junte une reprise éventuelle de l’aide onusienne en
échange de réformes politiques. – (AFP)
a EUROPE : l’Européen moyen est un gros buveur et un gros fu-
meur, selon l’annuaire 1998/99 d’Eurostat, l’office européen des sta-
tistiques, publié jeudi 14 octobre. L’Européen boit entre 6 et 14 litres
d’alcool pur par an, la palme étant détenue par les Luxembourgeois
(14,6 litres) et les Français (14,1 litres). Les Européens, tous sexes
confondus, sont aussi de gros fumeurs, avec 1 647 cigarettes par an et
par personne. Les plus gros fumeurs sont de loin les Grecs, avec
3 020 cigarettes. Quant à la Finlande, elle détient le triste record des
suicides. – (AFP.)
a IRAN : Washington est toujours désireux de dialoguer avec
l’Iran, à condition que Téhéran réponde aux exigences américaines
sur le terrorisme, le processus de paix et les armes de destruction
massive, a déclaré, jeudi 14 octobre, le secrétaire d’Etat adjoint char-
gé du Moyen-Orient, Martin Indyk. – (AFP.)
a L’homme d’affaires allemand Helmut Hofer, d’abord condamné
à mort puis à une amende pour « liaison sexuelle » présumée avec
une Iranienne, a été reconduit jeudi 15 octobre à la prison d’Evine,
sous l’accusation cette fois d’avoir « insulté » un policier. Sa libéra-
tion a ainsi été une nouvelle fois repoussée. – (AFP.)
Passe-d’armes franco-américaine
avant la réunion de l’OMC
WASHINGTON. Les Etats-Unis risquent de compromettre le lance-
ment d’un nouveau round commercial à la réunion ministérielle de
l’OMC (Organisation mondiale du commerce), à Seattle, en dé-
cembre, s’ils persistent à vouloir limiter l’ordre du jour à quelques
sujets, a mis en garde, jeudi 14 octobre, le commissaire européen au
commerce extérieur, Pascal Lamy. « Nous pensons que l’agenda amé-
ricain est trop limité pour répondre aux questions » posées par la mon-
dialisation, telles que « l’investissement, la concurrence », que les Eu-
ropéens veulent intégrer dans ces négociations, a-t-il expliqué
devant un groupe d’hommes d’affaires américains et européens. De
son côté, Bill Clinton a souligné, en pointant le doigt sur l’Europe,
qu’il entendait faire de l’élimination des subventions aux exporta-
tions agricoles un des objectifs de la réunion de Seattle. – (AFP.)
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