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PARWORLD (Société d’Investissement à Capital Variable)
Politique monétaire
La crise de la dette souveraine a été l’une des principales préoccupations de la BCE au cours des douze derniers mois. Afin d’éviter un blocage
des marchés obligataires des pays périphériques, la BCE a acheté au total pour 164 milliards d’EUR d’emprunts d’État depuis le lancement
de son programme en mai 2010. Le volume des achats a été particulièrement important durant l’été 2010 et, dans une moindre mesure, lors
du sauvetage de l’Irlande en novembre 2010. En mars 2011, la BCE a procédé à des achats limités afin de soutenir des émissions d’emprunts
espagnols, italiens et portugais. Les gardiens de l’euro ont en fait toujours été réticents à acheter des obligations, et ils se sont abstenus de le
faire au cours de l’été 2011. Toutefois, lorsque les écarts de risque des emprunts italiens et espagnols ont commencé à se creuser en août, la
BCE a été contrainte d’intervenir massivement. Elle a continué ses achats jusqu’à la fin de la période. En dépit de la crise de la dette souveraine,
la BCE a été la première des grandes banques centrales à relever ses taux d’intérêt, de 25 points de base en avril, puis de nouveau en juillet.
Comme ces interventions avaient été annoncées à l’avance, elles n’ont guère eu de retentissement sur les marchés financiers. L’inflation a
fortement augmenté, passant de 1,9 % en novembre l’an dernier à 2,8 % en avril, du fait principalement de la flambée des prix du pétrole, mais
aussi des relèvements de TVA. Elle a légèrement baissé pour s’établir à 2,5 % en août, ce qui reste supérieur à l’objectif de la BCE, juste en
deçà de 2 %. Toutefois, comme l’inflation sous-jacente n’était que de 1,2 % en août et que l’économie a fortement ralenti, la BCE a changé de
ton. Il est peu probable qu’elle procède à de nouveaux resserrements cette année et les marchés s’attendent même à des baisses de taux. Face
aux difficultés des banques grecques, irlandaises et portugaises, mais aussi, de plus en plus, des autres pays périphériques et même de certains
pays du cœur de la zone euro, à se financer sur les marchés, la BCE a été contrainte d’injecter des liquidités pour éviter une débâcle.
La Fed est restée plus modérée que la BCE. Face au ralentissement de l’économie et à la résurgence du risque déflationniste durant l’été 2010,
elle a lancé un deuxième programme d’assouplissement quantitatif, baptisé « QE2 », dans le cadre duquel elle a acheté pour 600 milliards
d’USD de bons du Trésor entre novembre 2010 et juin 2011. Bien que la reprise économique soit restée désespérément lente selon Ben
Bernanke, le président de la Fed, cette dernière a été réticente à mettre en œuvre un nouveau plan de relance. Le ralentissement économique est
certes suffisamment marqué pour justifier une telle mesure, mais le risque déflationniste qui a poussé la Fed à adopter son programme QE2 ne
s’est pas concrétisé. L’inflation globale est actuellement de 3,8 % (août), contre 1,1 % en juin de l’an dernier. Plus important encore, l’inflation
sous-jacente, qui s’établissait à 1 % en juin 2010 et affichait une tendance baissière, est désormais orientée à la hausse. Néanmoins, le manque
de vigueur de l’économie a incité la Fed dans un premier temps à annoncer qu’elle maintiendrait ses taux à un niveau exceptionnellement bas
jusqu’à la mi-2013, puis, plus récemment, à lancer l’opération « Twist », dans le cadre de laquelle elle prévoit de vendre pour 400 milliards
d’USD de bons du Trésor à court terme pour acheter des titres à plus longue échéance afin d’aplatir la courbe des taux.
Marchés des changes
La parité USD/EUR (1,34) s’établissait quasiment au même niveau à la fin de la période qu’au début de celle-ci (1,37). D’importantes
fluctuations ont cependant été observées entre-temps. En octobre 2010, l’euro se maintenait à la hausse par rapport au dollar, tendance qui
s’était amorcée lorsque la Fed avait laissé entendre qu’elle pourrait adopter de nouvelles mesures de relance monétaire. Après avoir atteint
1,40 en novembre, la monnaie unique est repartie à la baisse par suite d’une recrudescence de la crise de la dette souveraine et du sauvetage
de l’Irlande. Toutefois, lorsque l’impact sur l’économie de la zone euro s’est avéré limité, et après l’amorce d’un resserrement monétaire de la
part de la BCE, l’euro a regagné du terrain, passant de 1,30 en janvier à 1,50 en mai, ce qui a constitué son plus haut de la période. Entre fin
mai et août, l’euro a oscillé entre 1,40 et 1,45. Tandis que les tensions budgétaires sévissaient dans la zone euro, outre-Atlantique, l’économie
ralentissait et les négociations sur la réduction du déficit budgétaire étaient dans l’impasse. En septembre, l’euro a perdu du terrain face à
l’intensification de la crise de la dette souveraine.
Juste avant le début de la période, les autorités japonaises avaient tenté d’enrayer la hausse de la monnaie nationale par rapport au dollar en
vendant des yens pour un équivalent de 20 milliards USD en septembre. Le yen ne s’en est trouvé que temporairement affaibli et est rapidement
reparti à la hausse pour s’établir juste en deçà de 82 fin 2010. Par la suite, il a continué de gagner du terrain face au billet vert, atteignant 76,8
en fin de période. Les principaux mouvements ont été enregistrés juste après le tremblement de terre et le tsunami. D’importants rapatriements
de capitaux ont tiré le yen vers le haut, juste en dessous de la barre de 80 USD, ce que les autorités ont vu d’un mauvais œil. Par suite de
l’intervention de la banque centrale, la monnaie nippone a atteint un plus haut de 85 début avril, qui n’a toutefois été que temporaire. Dans un
contexte d’aversion généralisée pour le risque, le yen a joué le rôle de valeur refuge et continué de s’apprécier.
Marchés obligataires
En fin de période, les rendements obligataires américains et allemands ont atteint des plus bas records. Douze mois auparavant, ils
s’établissaient respectivement à 2,5 % et 2,3 %, des niveaux déjà faibles d’un point de vue historique, dus à la piètre croissance enregistrée
durant l’été 2010, à des taux d’intérêt officiels au plus bas et aux craintes déflationnistes, notamment aux États-Unis. À la fin de l’été 2010, la
Réserve fédérale américaine a annoncé un nouveau programme d’assouplissement quantitatif destiné à maintenir les rendements obligataires
bas. Cette mesure a dans un premier temps porté ses fruits, mais lorsque la Fed a commencé à acheter des obligations, les rendements se
sont en fait orientés à la hausse. L’économie a montré des signes d’embellie et, grâce à l’afflux de liquidités, les actifs à risque ont affiché de
bonnes performances. Les prix du pétrole ont par ailleurs amorcé une forte hausse, qui s’est amplifiée au premier semestre 2011 à la suite des
troubles au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Les rendements ont culminé à 3,7 % aux États-Unis en février et à 3,5 % en Allemagne en
avril, puis sont repartis à la baisse. Contrairement aux attentes, le ralentissement de la croissance observé au deuxième trimestre s’est prolongé
et les espoirs de reprise se sont mués en craintes d’une récession. La BCE a interrompu son cycle de resserrement monétaire, tandis que la
Fed s’est engagée à maintenir ses taux bas jusqu’à la mi-2013, avant d’adopter une nouvelle série de mesures de relance. En fin de période,
les rendements obligataires américains et allemands étaient tombés sous la barre des 2 %. Les écarts de risque des emprunts d’État des pays
périphériques de la zone euro, notamment grecs, irlandais et portugais, ont fortement augmenté. Ils se sont stabilisés lors des derniers mois de
la période et ont même légèrement baissé au Portugal et en Irlande (ces deux pays ayant affiché de meilleurs résultats que la Grèce en matière
de réduction des déficits), mais restent élevés d’un point de vue historique. Les écarts de risque des emprunts italiens et espagnols se sont
également creusés et n’ont pu être jugulés qu’au prix d’une intervention massive de la BCE.
Marchés des actions
Les actions des pays développés ont perdu 6,4 %, tandis que celles des pays émergents ont chuté de 18 %. Au second semestre 2010, les
marchés d’actions ont connu une forte hausse. Les craintes d’une récession apparues durant l’été se sont avérées exagérées, tandis que les
liquidités injectées par la Fed dans le cadre de son deuxième programme d’assouplissement quantitatif ont clairement eu un effet porteur.
Parallèlement, la croissance des bénéfices est restée soutenue et supérieure aux attentes. Le sauvetage de l’Irlande en novembre n’a que
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